Tous ceux que j'aime sont des passants
Tous ceux que j'aime prennent le temps
Le temps des rêves, le temps présent
Laissent l'impatience aux enfants
Tous ceux que j'aime sont des passants
que je n'ai vus que peu de temps
Je pourrai même dire à présent
Qu'on ne se gardait pas longtemps
Tous ceux que j'aime sont des passants
Marins sur le même océan
Voiles anciennes qu'à travers vents
Je suis sans peine et sans tourments
Tous ceux que j'aime sont des passants
Quittent des gares en me laissant
Le coeur en peine sur des quais blancs
Où attendent d'autres enfants
Tous ceux que j'aime sont des passants
Qui me tiennent la main longtemps
Des vies nouvelles femmes et enfants
S'écrivent dans notre roman
Tous ceux que j'aime sont des passants
Je les connais si peu vraiment
Aucune chaîne peu de leur sang
Coule dans mes veines et pourtant
Tous ceux que j'aime sont des passants
Des vies nouvelles femmes et enfants
Aucune chaîne peu de leur sang
Coule dans mes veines et pourtant
Tous ceux que j'aime sont des passants