PACÉ, le 1er février 2005  (article de presse dans “Ouest France”)

Article de presse paru le 1er février 2005, dans “Ouest France”.

Le Ponant sous le charme des Teenager.

Véronica, Charline, Rébecca, Mickaël, Davy, Grégory Johan, Henry et Aristide, ont largement mérité les applaudissements
Véronica, Charline, Rébecca, Mickaël, Davy, Grégory Johan, Henry et Aristide,
ont largement mérité les applaudissements

Samedi soir, la troupe des Teenager a proposé sa comédie musicale éponyme sur la grande scène du Ponant. Les spectateurs ont pu apprécier un spectacle de qualité, où le plaisir manifeste des neuf jeunes était largement communicatif.

   Ils viennent de Sarcelles, ou d’autres quartiers dits «chauds». Jean-Luc Salmon, auteur compositeur brestois, leur a donné l’occasion de faire entendre leurs voix, fort belles. Sur un argument simple, deux jeunes fugueurs ramenés dans le droit chemin par une bande de jeunes plus âgés, Jean-Luc Salmon accroche une vingtaine de chansons sur des thèmes forts de la vie quotidienne des banlieues… et de partout : la drogue, le racisme, l’amitié, la citoyenneté, la mort, etc. Il n’oublie pas non plus l’humour !
   Le spectacle a été grandement apprécie : la troupe a été rappelée trois fois sur scène, pour une interprétation très applaudie de «Sous les palétuviers» air d’opérette rendu célèbre par Pauline Carton, et une, non moins originale, de «Let il be» des Beatles. Ce spectacle, créé initialement pour quatre mois, tourne aujourd’hui depuis seize ans, et a entraîné dans l’aventure plus de 850 jeunes. Samedi soir, une des anciennes de la troupe était venue de Quimper. «Teenager a été pour moi une expérience extraordinaire, raconte-t-elle. Cela m’a donné envie de poursuivre. Je fais actuellement des études dans le domaine de l’organisation de spectacles.»
   
Mais Jean-Luc Salmon tient à ce que les jeunes gardent la tête froide. «Ce n’est pas la Star’Ac, précise-t-il. Ici, les jeunes mettent la main à la pâte du début à la fin du montage du spectacle. Et, en plus de tous les week-ends de répétitions, on s’assure qu’ils ne délaissent pas leurs études.» La troupe est domiciliée avenue de la Fraternité, à Goussainville (95), une belle coïncidence en regard du message qu’elle transmet.

TUNISIE, le 13 Janvier 2005 (2 articles de presse dans “Ouest France” et la “Gazette du Sud”)

Aristide et la troupe de Jean-Luc Salmon continuent leurs tournées

Les Teenagers reviennent de Tunisie

Les Teenagers ont découvert la Tunisie lors d'une tournée de quinze jours.
Les Teenagers ont découvert la Tunisie lors d’une tournée de quinze jours.

Le groupe d’artistes de Teenager, basé dans le Val d’Oise, effectue de très nombreuses tournées. Après un voyage à Boston (Etats-Unis) en 2003, les jeunes chanteurs, danseurs et musiciens ont profité des vacances de Noël pour partir en tournée en Tunisie. Parmi eux, Aristide, jeune artiste du Poher.
Aristide Melou a intégré « l’école de vie artistique », comme il l’a définie lui-même, appelée Teenager, en 2002. Si la troupe est aujourd’hui bien connue dans le Poher, c’est, bien sûr, par l’intermédiaire de son fondateur Jean-Luc Salmon, de l’association “Et va le monde”, qui relaie l’actualité des jeunes artistes en Bretagne, mais aussi grâce à Aristide, notre artiste local. Jeune homme de 18 ans, habitant du Moustoir (22), ce chanteur et danseur est, en effet, notre ambassadeur dans ce projet artistique.
« Bien qu’amateurs, nous travaillons comme des professionnels », explique Aristide. Le nombre de représentations et de semaines de tournée engrangées, près de trois mois au total en 2004, est une autre preuve de l’investissement de ce projet. Mais l’aventure est surtout une superbe expérience pour Aristide qui revient tout juste de Tunisie. Déjà parti à Boston (États-Unis), en 2003, le jeune habitant du Poher a, du 17 décembre au 2 janvier, participé à la tournée nord-africaine de la troupe.
« Après une sélection, sept jeunes Tunisiens ont intégré notre spectacle pour les cinq représentations que nous avons fait là-bas », raconte Aristide. « Deux ou trois d’entre eux viendront bientôt nous rejoindre en France pour quelques dates ». La tournée en Tunisie, c’était donc des rencontres avec de jeunes artistes étrangers mais aussi la découverte d’une autre culture.
« Pas des vacances ! »
« Nous avons participé au festival de Douz. C’est un festival traditionnel. Lorsque nous avons commencé à chanter et à danser au milieu du souk, entre les dromadaires et les épices, le public tunisien était très étonné ! Mais finalement, tous ont assisté à l’intégralité du spectacle ! »
 se souvient le jeune artiste.
Si découvrir d’autres cultures l’enchante, Aristide reste quand même un vrai pro. « Les tournées ne sont pas des vacances ! A mon retour de Tunisie, j’avais perdu 2 à 3 kg ! » Et au vu du programme de Teenager, on se dit que les choses ne sont pas près de se calmer, et ce, pour le plus grand plaisir de l’interprète. « On a bientôt une date à Pacé (35), notre album live est actuellement en vente (1) et on reprend les tournées dès les prochaines vacances ! »

(1) « Teenager sur scène »


Les TEENAGERS sur la trace des grands

Les Teenagers ont découvert la Tunisie lors d'une tournée de quinze jours.

Sur une base simple, à savoir: « le métier s’apprend sur scène en regardant le public dans les yeux », Jean-Luc Salmon apprend aux “Teenagers” du monde, à s’exprimer et à se rapprocher à travers la musique.

La compagnie TEENAGER sous la direction de Jean-Luc Salmon est une troupe établie à Sarcelles, banlieue parisienne. Le pari de J-L Salmon depuis 15 ans a consisté à réunir autour de la chanson, dont il écrit les paroles et compose les airs, les jeunes de la banlieue, toutes origines confondues, afin de dénoncer ensemble l’imbécillité de l’exclusion, de la xénophobie, du racisme.

Cette expérience a été enrichie au fil du temps par des rencontres internationales comme celle qui a réuni TEENAGER avec les jeunes de Gafsa depuis quelques années, et qui a permis à ceux-ci de s’intégrer ponctuellement à la troupe et de participer à une tournée en Tunisie et en France.
Cette rencontre a également motivé la création d’une nouvelle chanson qui s’est ajouté au répertoire de TEENAGER: «Enfants de Gafsa, enfants du désert, qui cherchez la paix dans les livres et les pierres. Moi dans mon pays vert, je ne vous oublie pas… ».

Fort de cette expérience fructueuse, J-Luc Salmon vient de récidiver avec les jeunes de SFAX, grâce au soutien de l’Institut Français de Coopération , avec la participation de L’Institut supérieur de Musique de Sfax, et la coordination de Mme Jammoussi Mouna (Professeur de Théâtre au collège Mustapha Sellami). Dans un premier temps, Salmon s’est déplacé pour auditionner les jeunes participants, 4 filles et 3 garçons ont ainsi été sélectionnés :

  • Haddar Hana: Violon, danse, chant,
  • Kammoun Sondra: Guitare, danse, chant,
  • Zahaf Mériam: Percussion, danse, chant,
  • Mnif Hajer : Percussion, danse, chant,
  • Jamoussi Boubaker : Luth, congers, danse, chant,
  • Arbi Firas : Violon, percussion, danse, chant,
  • Zahaf Ahmed : danse, chant.

Paroles et solfèges leur ont été confiés pour s’y exercer, sous la direction de Catherine Corm, (en tant que musicienne, et qui les accompagnés sur scène avec son violon), avant d’être invités à participer avec les jeunes Sarcellois à un stage de 5 jours dans un hôtel de Monastir.

Le résultat de ce travail en commun, musique, chant et danse a été au menu des 6 concerts offerts au public de Monastir, Sfax, Douz et Gabès. La symbiose qui ressort de ces performances scéniques est étonnante. On a du mal à croire qu’au bout de quelques jours seulement, l’on puisse accorder si précisément les chorégraphies, les voix, les chants et les instruments pour le plus grand plaisir du publie venu nombreux aux différents concerts.

Le concert de Sfax a été organisé en collaboration avec le C.B.C. ados, qui s’est acquitté admirablement de sa mission grâce à la motivation engagée du jeune Moez Sellami (à peine 14 ans) et de son équipe Cyrine Maaloul, Zineb Sellami… chapeautés par Mme Jammoussi Mouna.

C’est à Douz dans la place du Souk, sous une fine pluie qu’une première performance nationale a été offerte à un public charmé. Le soir même, la salle de spectacle de la maison de la culture était comble pour applaudir les jeunes gens galvanisés par les succès précédents et encouragés par les premiers baptêmes de scène. Solos et choeurs, orchestrations variées, chorégraphies diverses se succèdent pour chanter le dialogue des cultures, l’amour de l’humanité, la paix et la joie. Une chanson a été largement applaudie et reprise par le public: « On ne dit jamais assez “je t aime” aux gens quand on les aime. On ne dit jamais assez “Je t aime” à un enfant. Nos disparus vivent encore dans nos coeurs et dans nos gènes. Les chanter encore c’est encore les rendre vivants ».

Un engagement moral qui met la valeur au coeur de l’art. La compréhension, l’amitié et le sens de la tolérance, de la solidarité découlent des idées chantées ainsi que des relations qui ont pu se tisser entre les deux groupes français et tunisien.

Ce vécu, stage fermé suivi de la tournée, sera certainement gravé dans la mémoire de chaque participant, avec tout ce qu’il charrie comme apprentissage de l’art et de la vie, de l’esthétique et de l’éthique. Bravo Mr Salmon. Nos Sfaxiens sont appelés à une tournée en France à l’occasion de la fête de la musique, le 21 juin prochain.

Dossier à suivre…

BRIOUDE, le vendredi 25 juillet 2004 (article de presse dans “La Montagne”)

Article de presse d’Olivier CHORUSZKO, paru le vendredi 25 juillet 2004, dans “La Montagne“.

BRASSAGE. Des jeunes issus d'horizons très différents et une même envie de s'exprimer.
BRASSAGE. Des jeunes issus d’horizons très différents et une même envie de s’exprimer.

   Les ados chanteurs et musiciens de Teenager ont fait étape à Brioude, vendredi, dans le cadre du Festival de la Chanson.
   Ils chantent, dansent et s’éclatent sur scène comme de pros. Mais ils ne recherchent ni la gloire ni l’argent : ce qu’ils veulent les Teenagers, c’est pouvoir s’exprimer, s’ouvrir aux autres, et prouver que la culture des banlieues ne se cantonne pas au rap ou au hip-hop.
   Leur spectacle, présenté vendredi soir à la Halle aux Grains dans le cadre du Festival de la Chanson, est une comédie musicale née en 1989 et écrite par Jean-Luc Salmon. Auteur de plusieurs albums dans les années 80, puis critique de BD réputé, il a imaginé un spectacle avec des jeunes de banlieue.
   « L’idée était à la fois de leur faire découvrir le monde de la chanson, et de les aider à s’intégrer dans la société » raconte Jean-Luc Salmon. Parti pour la première tournée durant l’été 1990, le succès fut immédiat. Collectivités et institutions se sont très vite intéressées au projet, Teenager est devenu une école de spectacle permettant à des jeunes de tous horizons de monter sur scène.
   Parmi les points forts de cette aventure, il y aura eu le succès du spectacle à l’Olympia en janvier 1992 avec 1950 entrées, les deux mois à l’affiche du Centre Culturel de la Clef à Paris en 1994, de nouveau l’Olympia en janvier 2000 et les 19 tournées d’été entre 1990 et 2003 qui auront fait découvrir aux Teenagers la France, l’Allemagne, la Tunisie, Boston et Farmington.
   Ce que retiendront les spectateurs brivadois du spectacle, c’est le formidable enthousiasme et l’énergie des ados de Teenager. Certains ont déjà effectué plusieurs tournées. Tous viennent d’horizons ethniques très différents et tous embrassent les différents genres musicaux que constituent le rock, le reggae ou la chanson française avec une facilité et une joie qui font plaisir à voir et à entendre.
« Ce qu’ils vivent dans le cadre de Teenager est exceptionnel, remarque Jean-Luc Salmon. Au bout de 15 ans, nous avons des retours très positifs ». La musique et le chant pour faciliter l’intégration et l’épanouissement des jeunes de banlieue ? Il suffisait d’y penser.

CHORGES, le 12 juillet 2004 (article de presse dans “Le Dauphiné”)

Article de presse paru le 12 juillet 2004, dans “Le Dauphiné“.

Les “teenager” ont su ravir leur public.
Les “teenager” ont su ravir leur public.

   Tout avait mal commencé. En effet, le concert des “teenager” devait être donné en plein air, mais vers 15 h, les organisateurs prenaient la décision de se diriger vers la salle des fêtes. A 21 h, le spectacle pouvait enfin avoir lieu après une véritable prouesse de la part des techniciens.
   C’est devant une salle comble de plus de 300 personnes que les jeunes chanteurs et musiciens débutaient leur spectacle, qui a duré plus de 2 h 30.

   Tout le public était ravi, des jeunes aux moins jeunes. Il y en avait pour tous les goûts, rap, jazz rock raeggae, sans oublier les ballades et même le charleston. Ces jeunes artistes savent tout faire. Tout cela grâce à Jean-Luc Salmon, auteur, compositeur et chorégraphe du groupe composé uniquement de jeunes de 13 à 20 ans. Un spectacle de grande qualité qui s’est terminé par un tonnerre d’applandissements. Puis ce fût la course aux autographes et à l’achat des disques CD.

CARHAIX, le samedi 24 avril 2004 (2 articles de presse)

Deux articles de presse…

“Teenager ” 300 spectateurs enchantés au Glenmor

Une " sacrée soirée " pour les Teenager qui se produisaient au Glenmor pour la première fois. (Aristide Melou est à droite).
Une ” sacrée soirée ” pour les Teenager qui se produisaient au Glenmor pour la première fois. (Aristide Melou est à droite).

L’espace Glenmor accueillait pour la première fois samedi soir, la comédie musicale “Teenager”, mise en scène par Jean-Luc Salmon, Breton de Sarcelles (95). Complété par des interventions remarquées du bagad Karaez, de Gilles Servat et de Gérard Ducos, ce spectacle a porté littéralement les 300 spectateurs qui, c’est sûr, ne s’attendaient pas à pareil feu d’artifice musical.

Petit par la taille (“c’est pour cette raison que ma compagne m’a quitté”, dira-t-il en plaisantant), mais grand par le talent, le musicien-chanteur Jean-Luc Salmon a “crevé l’écran”, samedi soir. Heureux comme un poisson dans l’eau, à l’aise sur une scène qui semble avoir été faite pour lui, ce chorégraphe dénicheur de talents s’est régalé à mettre ses “mômes” de banlieue en avant. Des gamins de banlieue parfois “chaude” qui n’ont pas toujours bonne réputation, des jeunes qui voudraient aussi avoir leur chance dans la vie. Des ados qui ont, un jour, eu le bonheur de voir leur chemin croiser celui de Jean-Luc Salmon. La comédie musicale “Teenager” était née…

Aristide Melou, le banlieusard carhaisien
Au sein de cette brochette d’une douzaine de jeunes artistes venus des banlieues et âgés de 16 à 24 ans, tous chanteurs, danseurs ou musiciens, un banlieusard carhaisien, venu des quartiers “chauds” du Moustoir : Aristide Melou. “Ah, celui-là, on n’est pas près de le lâcher”, glissa l’animateur des Teenager, convaincu qu’il tenait là une “graine de star”.
Ses copains lui firent savoir qu’ils étaient présents dans la salle, l’encourageant et l’ovationnant à chaque fois qu’il entamait une chanson en solo ou en duo avec la jolie Marjorie.

Parfum de sable odeur de lande
Jean-Luc Salmon et sa jeune troupe proposèrent des balades musicales dans les déserts de sable chaud qui sentent bon le soleil. Mais aussi des rencontres, au hasard de promenades sur les sentiers bretons qui traversent les landes émaillées d’ajoncs en fleur. Des rencontres nostalgiques avec la Bretagne authentique et profonde, celles que le bagad de Carhaix fit résonner dans les travées du Glenmor.
Celles que Gérard Ducos, ami d’enfance du breton Salmon émigré en banlieue, évoqua en grattant sa guitare, celles que la voix grave de Gilles Servat rappela alors que minuit avait déjà égrené ses douze coups.
Une “sacrée soirée”, marquée par le choc des cultures. “Ils sont heureux ces banlieusards. Ils adorent rencontrer des gens d’autres cultures. Ils aiment la musique et les chants bretons”. C’est Marina Panneels qui le dit. La présidente d’ “Et va le monde” qui accueille chaque année les Teenager (c’est la troisième fois qu’ils se produisent à Carhaix) les connaît bien et sait de quoi elle parle.


“Paysages de sable” a conquis le public du Glenmor
300 personnes soutiennent Teenager

La troupe Teenager sur la scène du Glenmor
La troupe Teenager sur la scène du Glenmor

300 personnes ont assisté samedi soir au spectacle “Paysages de sable”. Invitée par l’association ” Et va le monde “, la troupe ” Teenager ” menée par le brestois Jean-Luc Salmon a montré son don pour la scène.

   Pour la troisième année consécutive, l’association “Et va le monde”, présidée par Marina Panneels, avait invité Jean-Luc Salmon et ses Teenager à venir à Carhaix. L’occasion d’apporter un autre regard sur la banlieue, la majorité de la troupe étant composée de jeunes de banlieue parisienne. Cette année, le spectacle avait lieu dans la salle du Glenmor, dont la qualité acoustique et l’accueil ne sont plus à faire. Il va s’en dire que le public et la troupe ont apprécié.
   À l’affiche de samedi soir, Teenager mettait en scène son spectacle “Paysages de sable”. Un délicieux voyage de deux heures à travers la lande, les plages bretonnes ou les sables du désert. Le temps d’applaudir les musiciens, chanteurs, danseurs et techniciens que sont les Teenager. Amoureux de toutes les cultures, et de toutes les musiques, les Teenager (“fans de cette musique bretonne qu’ils découvrent un peu plus chaque jour” annonce Jean-Luc Salmon) ont invité Gilles Servat, Gérard Ducos et le bagad de Carhaix à leur concert carhaisien.

CHORGES, le samedi 28 février 2004 (article de presse dans “Le Dauphiné Libéré”)

Article de presse paru le samedi 28 février 2004, dans “Le Dauphiné Libéré“.

 La salle était pleine pour écouter le groupe Teenager.

  Teenager est un groupe qui est né il y a 16 ans à Sarcelles. Un groupe de 17 chanteurs, danseurs et musiciens sous la responsabilité de son créateur, Jean-Luc Salmon, qui en est également auteur, compositeur et chorégraphe. Ils sont jeunes, filles et garçons entre 13 et 20 ans et de toutes origines. Devant une salle comble de 250 personnes, ils ont dévoilé tous leurs talents de chanteurs, de danseurs, de musiciens mais aussi de comédiens, car pendant le spectacle, tous les membres du groupe permutent sans cesse, passant du chant à la guitare, de la danse à la batterie, au synthétiseur ou à la flûte traversière. C’est une vraie comédie musicale gaie, fraîche et talentueuse qui a ravi l’ensemble d’un public très varié. Les absents ont vraiment eu tort. Pendant plus de 2 heures, on passe du rap au jazz, puis au rock, sans oublier la ballade ou le reggae et même le charleston. Le tout agrémenté d’intermèdes consacrés au récit d’histoire et de blagues. La comédie reste simple mais bien ficelée et efficace. Son message ? Le refus de toutes les formes de racisme et une approche de la citoyenneté.
   Au terme du spectacle, et après plusieurs rappels, ils ont obtenu une véritable ovation en réussissant l’exploit de faire chanter à la salle entière le refrain de l’une de leurs nombreuses chansons : « on ne dit jamais assez je t’aime à un enfant ».
   Cette manifestation gratuite était organisée par l’Office du Tourisme, Les Vacances Bleues, BTP Vacances ainsi que le Vergeret Oriental. Une réussite.

FARMINGTON (Maine, U.S.A.), le 31 octobre 2003 (article de presse dans “Franklin Journal”)

Article de presse de Lulu Yan, paru le 31 octobre 2003, dans “Franklin Journal“.

Art has no boundaries.L’art ne connaît pas de limite.
By Lulu Yan Par Lulu Yan
In Rewiewà Farmington
   FARMINGTON – The audience of students and community members was spellbound by the pure, clear sound of 10 boys and girls singing and dancing as guests at the University Of Maine at Farmighton Friday night.    The concert, held in Nordica Auditorium was sponsed by UMF’Religion and Philosophy Club with support from City Light North and the Cloud Foundation (Boston).
   TEENAGER, a multi-cultural group of young performers from different parts of France and Tunisia, sang, danced and performed comedy. The group was founded in- France in 1989 and since that time, has involved 700 joung people between the ages of 12 and 22.
   Their performances are multi-genre, incorporating rock and roll, reggae, jazz, and rap into concerts that involve an effort to promote civic values and counter racism according to the group’s press release. They have recorded three CDs since 1994. This group of joung French singers arrived in the U.S. to perform and spread their message against racism across this country. They spent two days in Farmighton before heading to Boston for a series of performances.
   When the performers opened their mouths to sing, the sound that emerged was so gorgeous that people nearby wondered aloud if this was a group of angels that had come to catch everyone’s soul.
   The first half of the evening included a short performance of dancing and singing with the audience clapping their hands to the rythm. The rest of the show was absolutely thrilling, with the singers’vocals raising goose bumps, often bringing the audience to their feet.
   The intricate arrangements featured generous doses of bongo and keyboards – all well spotlighted by the excellent sound quality. But it was the group’s voices that clearly was the main event. In addition to the group dancing and solo-singing performances, the performers’smiles and passion on stage remained the distinctive pleasure.
  Vendredi soir, à l’Université du Maine (Farmington, UMF), le public composé d’étudiants et d’habitués est tombé littéralement sous le charme de 10 garçons et filles, invités par l’université, dansant et chantant d’une voix claire et pure.
   Le concert qui se tenait à l’auditorium Nordica de l’UMF, était sponsorisé par l’association de philosophie et de théologie de l’université, ainsi que par City Lights et la Fondation Cloud (Boston).
   Teenager est un groupe multiculturel de jeunes artistes venant de différentes régions de France et de Tunisie, qui dansent, chantent et interprètent des saynètes. Le groupe a été fondé en France en 1989, et a vu passer depuis, 700 jeunes âgés de 12 à 22 ans. Leurs spectacles ne sont pas cantonnés à un seul style musical, mais mélangent rock’n’roll, reggae, jazz et rap, tout on mettant en avant lors des concerts les valeurs de citoyenneté et d’antiracisme, ainsi qu’en témoigne la revue de presse du groupe. Ils ont enregistré 3 albums depuis 1994. Ce groupe de jeunes chanteurs français est arrivé aux États-Unis pour jouer et faire passer le message contre le racisme à travers le pays. Ils ont passé 2 jours à Farmington (Maine) avant de se rendre à Boston pour une série de concerts.
   Lorsque les jeunes artistes ont commencé à chanter, leurs voix étaient si magnifiques que les spectateurs se sont demandés, parfois à haute voix, s’ils n’étaient pas face à des anges venue toucher et émouvoir leur âme. La première partie du concert de la soirée comprenait un court spectacle de chant et de danse, avec le public qui applaudissait au rythme de la musique. La suite était absolument enthousiasmante, les voix des chanteurs et chanteuses donnaient la chair de poule et faisaient même se lever de leurs sièges les spectateurs.
   Les arrangements sophistiqués intégraient largement claviers et percussions, la tout parfaitement mis en valeur par l’excellente acoustique du lieu. Mais ce sont véritablement les voix des chanteurs et chanteuses qui étaient l’attraction de là soirée. En plus des chorégraphies et différents solos, ce qu’on retiendra, c’est le sourire et la passion de ces jeunes artistes qui faisaient tant plaisir à voir.
Franklin Journal , Friday, October 31, 2003Traduction Thomas Wallach.

CARHAIX, le dimanche 13 avril 2003 (2 articles de presse, dans “Le Télégramme” et “Ouest France”)

Deux articles de presse…

Le groupe Teenager sur un air de Servat

La troupe Teenager et Gilles Servat ont partagé la scène le temps d'une chanson.
La troupe Teenager et Gilles Servat ont partagé la
scène le temps d’une chanson.

   Pour la seconde année consécutive, la troupe Teenager est de passage à Carhaix. Parrainée par Gilles Servat, elle a donné dimanche une première représentation dans la capitale du Poher.

  À l’invitation de l’association « Et va le monde », la célèbre troupe Teenager, de Sarcelles, fondée il y a 13 ans par Jean-Luc Salmon, est de retour dans le Poher. Elle s’est produite dimanche sur la scène du Cinédix devant un public enthousiaste sous les yeux d’un spectateur pas comme les autres : Gilles Servat. Le célèbre chanteur breton est en effet le parrain de la troupe. Rien d’étonnant à cela puisqu’il partage une amitié « de plus de trente ans » avec Jean-Luc Salmon.

   Servat « bluffé »
« Je suis bluffé par le talent et le tempérament de ces jeunes. Ce sont des artistes polyvalents, aussi doués pour le chant que pour la musique. Et je souscris totalement au message véhiculé » a déclaré Gilles Servat. Rappelons que la troupe propose un spectacle basé à partir d’un travail sur la solidarité pluri-ethnique et intergénération.
C’est également pour les jeunes un apprentissage de la vie en communauté, du respect de l’autre et de soi.
Une nouvelle fois, les jeunes artistes ont su séduire le public carhaisien. Dix-huit jeunes âgés de 15 à 18 ans ont chanté les textes de Jean-Luc Salmon.
Parmi eux, Aristide et Mathieu, deux carhaisiens, qui ont rejoint la troupe suite à une audition menée par « Et va le monde » il y a quelques mois.
Le spectacle s’est achevé en apothéose, lorsque Gilles Servat est monté sur scène pour interpréter avec les jeunes l’une de ses célèbres chansons.

   Nouvelle représentation vendredi
La troupe Teenager donnera une deuxième représentation vendredi, à 21h, au Cinédix, cette fois sur le thème « Paysages de Sable ». Le spectateur voyagera entre la Bretagne et le désert tunisien. Les billets sont en vente à l’office du tourisme.


Le spectacle 2003 a conquis le Cinédix
« Teenager » : une troupe dynamique

Gilles Servat, le parrain, est venu chanter avec les "Teenager"
Gilles Servat, le parrain, est venu chanter avec les “Teenager”

   La troupe de Jean-Luc Salmon, « Teenager » a offert dimanche en matinée au public du Cinédix son spectacle 2003. Deux heures de comédie musicale qui ont conquis les spectateurs par la justesse des chanteurs, danseurs et musiciens. La troupe « Teenager » a retrouvé la scène du Cinédix dimanche. Par le biais de l’association locale « Et va le monde » deux jeunes carhaisiens, Aristide Mélou et Mathieu Corvest, viennent d’intégrer la troupe. Composée de dix-sept ados de 13 à 18 ans, la troupe « Teenager » interprète avec bonheur et énergie les chansons écrites par le grand chef d’orchestre de la troupe, Jean-Luc Salmon. Des textes qui leur collent à la peau en exprimant leurs goûts et envies. En deux heures de spectacle, ils le prouvent : tout colle. Le ton est juste. Le spectateur est entraîné dans cette comédie musicale citoyenne contre le racisme, la drogue, la violence. Un fort message d’amour vient conclure avec délicatesse le message des jeunes. Comme le dit leur parrain Gilles Servat venu les accompagner dimanche : « ça déménage et ça balance, on voit que ça leur plait. Ce sont des jeunes bien investis qui travaillent beaucoup. Ils ont ici le moyen d’exprimer leur tempérament et talent. On y découvre de belles voix ». De belles voix, des tempéraments que le public aura encore l’occasion d’apprécier vendredi lors du spectacle « Paysages de sable » que la troupe donnera également au Cinédix à 21H. Une soirée qui permettra d’entendre les plus belles voix des Teenagers en solo ou en duo.

SAUJON, le 12 juillet 2002 (article de presse dans “Le Littoral”)

Article de presse paru le 12 juillet 2002, dans “Le Littoral” (de la Charente Maritime).

   Au cours du spectacle donné à la Salicorne, les jeunes de la troupe TEENAGER ont convié les spectateurs à un voyage hors du commun dont chacun gardera un souvenir émouvant et inoubliable.
   Message positif
   Hamza, Agathe, Maéva, Delphine, Antoine, Johann, Grégory, Léonce, Sébastien… dansent, jouent la comédie et chantent des textes intelligents sur de belles mélodies aux rythmes les plus divers.
   Dès le début de la soirée, les artistes en herbes (le plus jeune n’a pas encore 11 ans) nous ont embarqué dans leur rêve de fugue pour voir la mer…
   Tel est le thème de la comédie musicale qui raconte, au fil des chansons, des situations de tous les jours : le racisme, le chômage, la solidarité, l’errance, l’amour, l’espoir, le respect, la fraternité, la peur de devenir adulte, la séduction, la famille… Ils dénoncent les pièges et les dangers de la drogue avec le titre ” Clean Teenager “, défendent les unions mixtes ” Née Ailleurs “, crient haut et fort leur ” Citoyenneté “…
   Le vocabulaire des textes est simple, juste, percutant. Certains mots choisis dans le jargon ” chébran ” des jeunes donnent une extraordinaire authenticité au message qu’ils veulent transmettre.
   Quand il s’agit de danser, de chanter l’amitié et de dénoncer le racisme et l’intolérance, la musique est apparemment la même pour tous.
   Pendant deux heures, les jeunes ont offert une bouffée de fraîcheur et d’optimisme. Du rythme, quelques pas de danses, de belles mélodies et surtout des textes intelligents balaient rapidement les préjugés et dépoussièrent les idées ” a priori “. Quelle leçon de tolérance !!!
   Début de l’aventure
   La création de la comédie musicale TEENAGER remonte à 1989. Son auteur-compositeur, Jean-Luc SALMON, a fait un bout de chemin avec Alain Souchon et Renaud avant d’écrire ce spectacle pour les ados qui traînent à Sarcelles. ” Je ne connaissais pas la banlieue et son univers, les jeunes m’ont immédiatement inspiré. Cette comédie musicale leur appartient autant qu’à moi ” raconte Jean-Luc SALMON qui accompagne les jeunes artistes au clavier et à la guitare durant le spectacle.
   Spectacle plein d’émotion
   Les jeunes sont sans contexte heureux de se produire sur scène. Ils le montrent et le font savoir au public. Ils transmettent avec talent leur émotion, leur joie, leur enthousiasme, leur complicité… L’ensemble du public Saujonnais est tombé sous le charme de cette troupe pluri-ethnique. Il a repris en chœur certains refrains, en particulier la très belle chanson qui dit que : ” On ne dit jamais assez je t’aime aux gens quand on les aime. On ne dit jamais assez je t’aime à un enfant. Nos disparus vivent encore et dans nos cœurs et dans nos gênes. Les chanter encore c’est encore les rendre vivants… “
   Au début du spectacle, le public commence à taper du pied, puis des mains. Il se retient pour ne pas se lever et danser avec les jeunes !
   Mais la fin de la soirée arrive trop vite et les spectateurs en redemandent. Après 5 rappels récompensés par des reprises (” Les Palétuviers “, opérette de 1935), des chansons inédites ou internationales (” Let it be ” des Beatles), le public de la Salicorne fait un ” standing ovation ” au groupe TEENAGER.
   Ceux qui sont restés devant leur télévision ce soir-là regretteront sûrement déjà manquer ce spectacle original, vivant et dynamique présenté par de jeunes artistes aux allures de pros.

QUIBERON, le mercredi 31 juillet 2002 (2 articles de presse, dans “Ouest France” et “Le Télégramme”)

Deux articles de presse…

Ovation pour les chants des Teenagers

Les Teenagers chantent et dansent comme des grands. On ne reste pas insensible à leur spectacle.
Les Teenagers chantent et dansent comme des grands. On ne reste pas insensible à leur spectacle.

   Mercredi soir au palais des congrès les Teenagers de Jean-Luc Salmon ont fait sensation. Si la salle n’était pas pleine, en revanche, le public a été emporté et emballé par cette comédie musicale à la fois émouvante et pleine d’espoir.
   Très métissée, cette bande d’adolescents chante la vie, les galères, la rue, mais aussi la mort, l’amour, le racisme, l’intolérance ou la drogue. Leurs espoirs, ils le disent en chanson, sur des textes et des mélodies de Jean-Luc Salmon. Un auteur et un chef d’orchestre qui a su trouver le ton juste pour, à la fois, capter cette jeunesse pleine de vie, et toucher l’auditoire en plein cour.
   Sur des rythmes différents (jazz, rock, rap), accompagnés de percussions, violons, clarinette ou d’un simple orgue électrique, ils chantent et dansent fort bien, faisant également participer le public. Toute la salle a d’ailleurs pris grand plaisir à reprendre avec eux quelques vers très simples mais lourds de sens : « On ne dit jamais assez je t’aime aux gens quand on les aime / On ne dit jamais assez je t’aime à un enfant / Nos disparus vivent encore, dans nos cours et dans nos gènes / Les chanter encore c’est encore les rendre vivants. »


« Teenager » : une leçon de tolérance pour tous

Autour de leur « poste à galène » Jean-Luc Salmon, les Teenagers ».
Autour de leur « poste à galène » Jean-Luc Salmon, les Teenagers ».

   Mercredi soir, le palais des Congrès accueillait « Teenager », la troupe de Jean-Luc Salmon, venue interpréter sa comédie musicale. C’est une belle histoire d’amour que celle de ce groupe formé de jeunes de Sarcelles et autres banlieue ou province qui malheureusement ont la réputation de voyous alors qu’au contraire ces ados, blancs, blacks, beurs donnent à travers leur spectacle une formidable leçon de tolérance.
   L’auteur-compositeur J.-L. Salmon, très connu dans le show-biz, l’abandonne en 83 pour démarrer une aventure de quatre mois avec des ados des banlieues comme Sarcelles. Elle durera dix ans jusqu’au passage à l’Olympia en 92. Après une période d’abstinence, le flambeau est repris avec d’autres petits autour de Jean-Luc et Julien, le rescapé de la première expérience. On repart à zéro pour une tournée dans le désert tunisien d’où la troupe ramène des jeunes et conquiert à nouveau l’Olympia en juillet 2000.
   De cette tournée restent Julien (qui vient d’obtenir son Capes de musique), Sébastien, Grégory et Aude. Pour Jean-Luc : « je n’étais pas parti pour m’occuper d’ados. Avec eux, j’ai appris énormément de choses. C’est plus facile de bosser avec des gamins comme eux, très motivés. »
« Actuellement, certains viennent de l’immigration. C’est un amalgame, tous ne sont pas des gosses poubelles. Ils sont totalement intégrés et ont accepté un pacte moral, suivre des études et rester en phase avec leurs parents. C’est un apprentissage de la vie en communauté, du respect de l’autre » confie Jean-Luc.
   On ne dit jamais assez je t’aime à un enfant
Tous les textes sont inspirés par ces jeunes qui dénoncent le racisme, l’intolérance, la drogue. Durant deux heures non-stop, sur différents rythmes – jazz, rock, rap, charleston – accompagnés d’instruments joués par eux-mêmes -percussions, violon, clarinette, orgue électrique, guitare – ils ont chanté et dansé en faisant participer le public. Superbe reprise justement avec cette chanson au refrain à méditer : « On ne dit jamais assez je t’aime aux gens quand on les aime. On ne dit jamais assez je t’aime à un enfant. Nos disparus vivent encore, dans nos cours et dans nos gènes. Les chanter encore c’est encore les rendre vivants ». Beaucoup d’autres textes ont ému le public comme : « On est tous différents, on est tous pareils » ou « j’voudrai être un enfant comme les autres ». Quelle leçon en chansons.