I
Tu auras le chant des arbres, le vent dans la forêt
Et le silence du sable, quand le vent es tombé
J'ai la rumeur de la ville qui ne s'arrête jamais
Et des matins difficiles à savoir qui l'on est
Tu n'as que le choix des rêves qui n'arrivent jamais
Tes petits matins se lèvent sur des nuits sans secrets
J'ai des avions en partance pour tous les continents
Tu ne sortiras je pense jamais des sables blancs
II
Tu as l'immensité des dunes qui font jusqu'au Mali
J'ai la mer par habitude et c'est loin de Paris
Tu n'as le choix pour personne, chez toi tout est écrit
Au pays des droits de l'homme on efface et on oublie
Quand tu nous vois de ton île forêt dans l'oasis
Sur des télé immobiles tu peux rester pensif
On y dit que la misère vient de ce continent
Qu'avait quitté ton grand père pour mourir pour les blancs
III
Les avions parfois s'écrasent tu peux te rassurer
Tout comme ces belles phrases écrites pour t'aimer
J'aime ta peau et ton rire, ta langue et ton pays
Mais je suis heureux ou pire quand je rentre à Paris
Si j'ai mauvaise conscience pour l'avenir du temps
C'est que nos livres d'enfance mentaient éperdument
Et que peut être que moi-même j'écris ces mots d'amour
Pour exorciser ma peine... Et qu'elle ne dure pas toujours