S'il m'arrivait de battre ma coulpe au vent mauvais
Parce qu'aux prêtres idolâtres lavés de leurs secrets
J'aurai prêté ma patte écrit quelques couplets
Oublie moi on ne renie pas ce que l'on est
Parce que je n'ai jamais lutté que d'amour
Contre tous ces marchands de rêves improbables
Qui n'étaient loin s'en faut pas toujours méprisables
Mais m'ont pourri le cœur en nous jugeant toujours

S'il m'arrivait de battre ma coulpe parce que
Tu étais encore vierge aux hommes à leur mystères
Lorsque tu m'as conquis que nous avons tous deux
Défié la morale et l'ordre de nos pères
Oublie moi mon amour ma princesse sauvage
Qui n'est apprivoisée que pour mieux les combattre
Qu'aux armes de la loi qui auront ton visage
Ils se heurtent et que tombe leur monde de plâtre

S'il m'arrivait de battre ma coulpe au petit jour
Parce qu'à l'aube blanchâtre j'aurai peur à mon tour
De ce dernier voyage qu'on ne raconte pas
Oublie moi quand on meurt on ne se renie pas

Parce que tous les mots se sont servi de moi
Pour briser tes incertitudes et tes chaînes (bis)
Ce que tu es princesse et ce que tu seras
Tu ne le dois qu'à toi et à ceux que tu aimes

S'il m'arrivait de battre ma coulpe au petit jour
Oublie moi sans te battre oublie moi mon amour