Oui ! la marée haute
Maisonnette oubliée sur la falaise
Un seul chemin de dune et personnes n’y va
Hors les tempêtes, le vent, les elfes très à l’aise
Peut-être et seulement lorsque je n’y suis pas
Ma chambres n’est qu’un un refuge mezzanine sous les pierres
Sous la voûte deux planches un très bon matelas.
Nous laissent y dormir sans manière.
Dans l’âtre un feu lutte contre le froid.
C’est là que loin de tout est loin des hommes.
Je viens retrouver quelquefois.
Le goût de mes amours, et de ceux qui comme
Moi, de ce refuge ont fait leur choix.
Au chaud du lit Blotti dans la tourmente
Qui fait la nuit, hurler, la cheminée
Au large les lumières de Ouessant arpentent
La baie du skif, Molène, des îles inhabitées
Refrein :
Oui la marée haute
Les derniers naufragés
Dont j’étais, quand j’étais l’hôte
De mes livres de corsaires
De mes livres d’écolier
Oui la marée basse
Les algues brunes déracinées
Après les tempêtes de mars
Drossées à la côte et qui couvrent nos rochers
L’unique pièce de ma maison, semble un peu vide
Sans souvenirs on se pourrait perdu
Sur le rocher c’est un refuge qui te guide
Et fait rêver les vieux, ou quelques jeunes ingénues
Pourtant Le vent ici fut effroyable
la tempête m’aura encore volé
Un bout de rocher de la terre du sable
Les embruns des vagues, de ma maison, se sont lassés
Terre D’Ildut où vécurent nos enfances
C’est de l’église que tinte le clocher
Qui marque l’espace des vivants ceux qui pensent
A leurs disparus et aux derniers naufragés
La flamme dans l’âtre doucement se consume
Réchauffe à moitié Le granit et la chaux
Et de ma vie j’explore la fortune
Capitaine à 13ans aujourd’hui matelot
Reprise :
Oui la marée belle
La plage immense aux pêcheurs accordée
Mais qu’elle ne soit jamais celle
Des Tsunami de l’Inde
Et des pays Malais
|