L' Association Citoyenne pour le Développement de la Personnalité Artistique |
" JE VOUS LAISSE (SLAM) " | |
Petits beurs de banlieue aux rêves idéalistes. Dans des familles fermées, aux dérives intégristes. Petits feuj innocents que des goys ont fait roi ( au pluriel en principe goïn) Coupables au présent d'un passé qu'ils n'ont pas Petits blancs qui refusent les guerres et les haines Et ne voient d'avenir que dans la race humaine Africains élevés dans des tours pas jumelles. Au hasard des transfuges de rêves immortels. De rêves d'un Eden aux couleurs coloniales Mais à portée de haine vu de nos capitales Dans ces pays papistes peu à peu intégrés. Au pouvoir mondialiste du fric et des télés Petits feuj innocents que des Goys ont fait rois Goïn Coupables au présent d'un passé qu'ils n'ont pas. C'est à vous que je vous laisse, les voix pas en laisse. Des filles et des garçons qui chanteront encore. Dans la joie la détresse, nos rêves et nos promesses. Bien après, bien encore, quand nos corps seront mort Et dans la tradition des transmissions d'amour. Des pères et des mères inconnus à leur tour. De leurs propres enfants, sont broyés dans ce paraître. Qui refuse aux banlieues d'être sans Dieux ni maîtres Et puisqu'il faut un Dieu quand il vient des médias. Ou des caves ou des lieux qu'on ne visite pas. Il y est bien plus absent que des rites ou palabres Qu'on pratique aux églises aux mosquées, sous les arbres Sortez tous au grand jour n'ayez plus peur de rien. Le soleil se lève toujours à la fin. Des nuits interminables au vous restez cachés. Dans le coma minable des plateaux de télés. Mais les dieux ne sont plus que ceux de leurs géniteurs Leurs maîtres sont confus leur esprits est ailleurs Sortez tous au grand jour n'ayez plus peur de rien. Le soleil se lève toujours à la fin. Et les poètes absents parce qu'ils ont eu tort. De ne pas signer ce "Faust Pacte" de deux mort. Chanteront qu'il encore quel que soit leur destin. Quand dans l'âme inconsciente coulera le venin. .De cette autocensure. Parce qu'il nous faut des codes. Accordés aux futurs aux normes et à la mode. Alors que nul ne sait ce que sera demain. Les pilotes et les maîtres ne contrôlent plus rien. Moi je croyais bien, fidèle aux idées de mes pères. Que mon adolescence m'ayant quitté un jour. J'en avais bien fini d'écorner mes repères. Et qu'un peu de sagesse m'était due à mon tour Moi je ne sais pas même contrôler tous les mots. Que le monde de ses fers marque dans mon cerveau A secouer mes chaînes un peu plus qu'il ne faut J'ai fait couler un peu de mon sang sur ma peau Ma peau que je voulais de toutes les couleurs. Je la vois restée blanche malgré toute l'ardeur Que j'ai mis à me brûler là, au soleil des sables. Des déserts et des plages, ou des balcons coupables. Ma peau je la vois blanche bien plus que le drapeau. De ma Bretagne qui veine et mon coeur et ma peau. Lui qui arbore fier et le blanc et le noir Le blanc pour mes repères, le noir pour mes espoirs. Pardonnez-moi d'avoir des certitudes ancrées. D'être de quelque part, pour mieux m'en évader. Petits beurs africains asiatiques de la zone. Vous êtes le futur de la Terre des hommes. Et que ceux qui en doutent revoient la Préhistoire. La fin des dinosaures l'harmonie du savoir Sortez tous au grand jour n'ayez plus peur de rien Le soleil se lève toujours à la fin. Jean-Luc Salmon novembre 2004 Goussainville N P 10 + ….. |
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Paroles et musiques de Jean-Luc Salmon (Novembre 2004, Goussainville) |
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Vous avez la possibilité d'écouter un extrait (30s) de cette chanson... |
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