Mais ils ne reviendront jamais, les voiliers de nos rêves
	      Vingt siècles se sont noyés dans nos livres d'orfèvres
	      
	    Voilà pourquoi je regarde les oiseaux quitter
	      La rade de Brest et les goélands
        S'envoler pour Ouessant
	    Mais ils ne reviendront jamais les voiliers de vos guerres
	      Vos conquérants se sont noyés dans le lit des chimères
	    Chaque vie est un vaisseau de course et le vent fait ce qui lui plait
	      Mais sa course ne s'arrête jamais
	    Vos ports fermés, vos livres bien sages où vos sciences ont naufrage
	      La patience et l'âge n'y ont rien apporté
	      Voilà pourquoi je regarde les oiseaux quitter la rade de Brest Et les goélands s'envoler pour Ouessant