PACÉ, le 1er février 2005  (article de presse dans “Ouest France”)

Article de presse paru le 1er février 2005, dans “Ouest France”.

Le Ponant sous le charme des Teenager.

Véronica, Charline, Rébecca, Mickaël, Davy, Grégory Johan, Henry et Aristide, ont largement mérité les applaudissements
Véronica, Charline, Rébecca, Mickaël, Davy, Grégory Johan, Henry et Aristide,
ont largement mérité les applaudissements

Samedi soir, la troupe des Teenager a proposé sa comédie musicale éponyme sur la grande scène du Ponant. Les spectateurs ont pu apprécier un spectacle de qualité, où le plaisir manifeste des neuf jeunes était largement communicatif.

   Ils viennent de Sarcelles, ou d’autres quartiers dits «chauds». Jean-Luc Salmon, auteur compositeur brestois, leur a donné l’occasion de faire entendre leurs voix, fort belles. Sur un argument simple, deux jeunes fugueurs ramenés dans le droit chemin par une bande de jeunes plus âgés, Jean-Luc Salmon accroche une vingtaine de chansons sur des thèmes forts de la vie quotidienne des banlieues… et de partout : la drogue, le racisme, l’amitié, la citoyenneté, la mort, etc. Il n’oublie pas non plus l’humour !
   Le spectacle a été grandement apprécie : la troupe a été rappelée trois fois sur scène, pour une interprétation très applaudie de «Sous les palétuviers» air d’opérette rendu célèbre par Pauline Carton, et une, non moins originale, de «Let il be» des Beatles. Ce spectacle, créé initialement pour quatre mois, tourne aujourd’hui depuis seize ans, et a entraîné dans l’aventure plus de 850 jeunes. Samedi soir, une des anciennes de la troupe était venue de Quimper. «Teenager a été pour moi une expérience extraordinaire, raconte-t-elle. Cela m’a donné envie de poursuivre. Je fais actuellement des études dans le domaine de l’organisation de spectacles.»
   
Mais Jean-Luc Salmon tient à ce que les jeunes gardent la tête froide. «Ce n’est pas la Star’Ac, précise-t-il. Ici, les jeunes mettent la main à la pâte du début à la fin du montage du spectacle. Et, en plus de tous les week-ends de répétitions, on s’assure qu’ils ne délaissent pas leurs études.» La troupe est domiciliée avenue de la Fraternité, à Goussainville (95), une belle coïncidence en regard du message qu’elle transmet.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.